🤔🙄😨 PAR OÚ COMMENCER… ? 😨🙄🤔
DE QUOI PARLER EN THÉRAPIE
Mes clients expriment souvent des doutes sur le point de départ d’une session.
Parfois, ils ont tellement de choses en tête qu’ils ont du mal à décider ou se concentrer, ils se sentent accablés même avant de commencer (des difficultés à faire des choix ? On en reparlera dans un autre post.. !).
D’autres fois, je les sens me balayer le visage, je vois leur langage corporel… Ils cherchent un signe de ce que je veux entendre, ou de ce qui est la «bonne» chose à travailler pendant la thérapie…
Permettez-moi de répondre à ce dilemme…
La vérité est qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais endroit pour commencer (comment aimez-vous cela pour une réponse professionnelle ?).
Je conseille toujours de commencer par ce qui se trouve présent dans votre esprit au moment de la séance : ce qui vous préoccupe, angoisse ou embête au moment présent, ainsi que ce qui vous donne le sourire ou vous fait sentir plus léger ! Et oui, en thérapie nous allons renforcer les bonnes sensations et émotions aussi ! Comment pourrions nous faire face au négatif ultérieurement sinon ?
Cela dit, si vous avez quand même du mal, voici quelques options :
a) Quelque chose que vous souhaiteriez changer chez vous :
Certaines personnes suivent une thérapie parce qu’elles veulent changer leur vie, en se changeant (s’améliorant) eux mêmes.
Qu’aimeriez-vous changer ? Comment souhaitez-vous que ce soit à la place ? Avez vous des sentiments mitigés ou contradictoires à propos de ce changement ?
Ce lieu de départ peut mener à de nombreuses sessions d’exploration très riches et même à une clarification de ce qui a empêché le changement d’opérer jusqu’à présent.
b) Une émotion ou un sentiment qui vous intéresse :
Bien que nous puissions essayer, nous éprouvons parfois des sentiments ou des réactions émotionnelles que nous ne pouvons tout simplement pas contrôler (colère, honte, jalousie, manque d’estime de soi…).
Elles apparaissent de manière à la fois attendue et inattendue.
Ces états émotionnels familiers et répétitifs peuvent être un excellent endroit pour s’interroger sur ce qui les déclenche, sur leur sens, sur leur signification ou sur la façon de comprendre leur but.
Lorsque nous pouvons ralentir, devenir curieux et être attentifs de manière à mieux connaître nos réactions, nous découvrons souvent qu’il existe en fait une tendance logique.
Cela peut nous aider à nous sentir plus en contrôle de nous mêmes et augmenter nos options de réaction face aux difficultés.
c) Un comportement que vous ne pouvez pas arrêter de faire :
De même, nous pensons parfois que nous ne pouvons pas contrôler une action ou un comportement : se ronger les ongles, se jeter sans contrôle (sur la nourriture, Facebook, Netflix…), rouler des yeux quand notre partenaire dit quelque chose, etc.
Une partie de nous sait que le comportement n’est pas utile et peut même être négatif pour nous et notre entourage, mais pourtant c’est comme si quelque chose d’autre prenait le contrôle du panneau de commande : avant d’en être conscients, nous le faisons à nouveau !
Ça peut être très utile d’explorer cela en thérapie et comprendre clairement comment ce comportement a une fonction (je vous garantis que c’est le cas !).
Avec la pleine conscience, la compassion et la clarté, nous pouvons faire face à la cause première du comportement lui-même. Nous allons renforcer ce qui nous manque afin que cette défense du système n’ait plus lieu d’être.
d) Quelque chose que vous ne pouvez pas arrêter de penser :
Qu’il s’agisse d’une interaction que vous avez eue hier à laquelle vous ne pouvez pas arrêter de penser ou d’une expérience traumatisante qui s’est produite il y a des années, si elle se répète dans votre esprit, amenez-la en thérapie !
Cela peut être un excellent moyen de mieux comprendre pourquoi cet incident vous a laissé une impression aussi durable et de soigner toute blessure interne qui aurait pu en résulter. Petit à petit, vous allez pouvoir vous libérer de cette pensée et avoir plus de place pour ce qui vous intéresse et vous fait du bien.
Si même avec toutes ces idées vous avez besoin d’aide pour démarrer, informez-en votre thérapeute.
Nous sommes habitués à cette demande et il est logique que cela puisse être difficile parfois ! Cela nous aidera aussi à comprendre que vous avez du mal avec cette partie de la thérapie et nous pourrons mieux vous soutenir
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